Toujours droit dans ses bottes, le Secrétaire Général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), a réagi à la lettre qui lui avait été adressée par l’inspection générale du travail.
Accusé de n’avoir pas répondu à l’invitation de l’inspecteur général du travail, Aboubacar Soumah estime que la lettre devrait être adressée à son institution et non à sa propre personne. C’est du moins ce qu’il a laissé entendre au micro d’un reporter de mosaiqueguinee.com, ce samedi, 17 février 2018.
« Je n’ai pas refusé de répondre, mais l’inspecteur général du travail a adressé une lettre à Aboubacar Soumah en tant qu’individu et non à l’institution : SLECG que je dirige. S’il avait adressé la lettre au secrétaire général du SLECG, je lui aurais répondu. Et seule une correspondance officielle nous invitant à l’ouverture d’une négociation nous fera venir autour d’une table de négociation, ce ne sont pas des appels téléphoniques ou des médiations », se justifie-t-il.
S’agissant des négociations avec le gouvernement, le secrétaire général du SLECG, ne les rejette pas, amis exige qu’elles se fassent dans les règles de l’art.
« Si le gouvernement nous adresse une correspondance officielle, nous invitant à l’ouverture des négociations, nous allons venir, à défaut on maintient notre position de grève », nous confie-t-il.
Pendant que l’État guinéen s’engage à payer les 10 pour cent à la fois de ce mois, le Secrétaire général reste inflexible.
« Les 10% qu’on a commencés à payer font partie des protocoles que nous avons rejetés et même s’il paye les 10%, cela ne nous enlèvera en rien notre position. Nous, nous avons demandé les 40% avec effet rétroactif », tranche Aboubacar Soumah.
Après six jours de grève, aucun acte n’est encore posé par les autorités gouvernementales alors qu’elle ne semble pas s’estomper avec l’épreuve du temps.
Affaire à suivre.
Alhassane Fofana