Amnesty international a publié son rapport annuel sur la situation des droits de l’homme dans le monde, ce jeudi 22 février 2018.
En Guinée, l’organisation souligne l’usage excessif de la force par des agents de maintien d’ordre lors des manifestations.
Au cours de l’année 2017, le rapport mentionne qu’au moins 18 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées pendant des manifestations. En février, sept personnes ont été tuées à Conakry lors d’une grève au sein de l’éducation. Les forces de sécurité ont utilisé des gaz lacrymogènes et des matraques et ont procédé à des tirs à balles réelles pour disperser les manifestants. Le 20 février, la police a interpellé sept défenseurs des droits humains membres du mouvement : La voix du peuple, à l’origine d’un sit-in organisé à Conakry pour demander la réouverture des écoles.
Les forces de sécurité ont tiré à balles réelles lors de violentes manifestations organisées en avril, mai et septembre pour dénoncer les conditions de vie difficiles dans la région de Boké. Quatre personnes au moins sont décédées des suites de blessures par balles, mentionne également le rapport.
Amnesty International fait savoir que ces exactions sont restées impunies.
Abdourahmane Diallo