La journée ville morte appelée à Conakry ce lundi, 26 février 2018 par l’opposition républicaine est en train de tourner autrement. Des barricades sont érigées par endroits dans la capitale.
Joint au téléphone par la rédaction de Mosaiqueguinee.com, Dr Faya Millimouno a déclaré que ce n’est pas l’opposition qui a demandé cela à ses militants.
« Comme son nom l’indique, quand on dit ville morte, c’est demander aux gens de rester chez eux. Mais cela ne veut pas dire que ceux-là qui ne veulent pas rester chez eux deviennent des ennemis. La consigne qu’on a donnée aux militants et sympathisants, ce n’est pas d’ériger des barricades, mais de rester à la maison. Si l’origine des violences, ce sont des barricades ou des gens qui seraient en train de faire des jets de pierres sans être provoqués par les forces de l’ordre, naturellement ce n’est pas l’opposition qui peut avoir demandé cela, encore moins d’empêcher d’autres qui ne veulent pas l’observer, à vaquer à leurs affaires 》, s’est justifié le leader du Bloc Libéral qui a été le porte-parole de circonstances de l’opposition républicaine.
Pour l’heure, la circulation reste paralysée à Conakry et conséquemment, les activités économiques tournent au ralenti.
Journée à suivre !
Mamadou Sagnane