La délégation guinéenne de la direction nationale des impôts, conduite par son directeur, Aboubacar Makhissa Camara, poursuit sa mission d’études et d’échanges sur le management d’une administration fiscale moderne, au Maroc.
Pour la deuxième journée des travaux, ce mardi 20 Février, les répondants marocains de la Direction Générale des impôts du Royaume Chérifien, ont exposé sur leurs expériences liées à la délégation de pouvoir et de signature et la planification stratégique et opérationnelle de la DGI pour un meilleur résultat.
C’est dans les mêmes conditions climatiques de froid (9 degré) et d’environnement favorable empreint de convivialité et de disponibilité des exposants, que les travaux ont débuté.
Le chef service des audits thématiques était au rendez-vous matinal pour un thème très attendu concernant les audits internes, leurs objectifs, leurs cibles, le contenu et la durée de leurs missions.
Omar Al Madani, puisque c’est de lui qu’il s’agit, précisera qu’une mission d’audit doit être préparée, structurée, ciblée et située dans l’espace et dans le temps. Ce temps, selon lui, ne doit pas dépasser 6 semaines.
A la différence du Maroc, l’administration fiscale guinéenne qui n’a qu’un service d’inspection en lieu et place d’un service d’audit, a manifesté à travers son premier dirigeant, chef de la délégation, une collaboration avec le Maroc dans le but de renforcer les capacités de productivité de ses agents en la matière.
Toujours en première heure, après l’exposé sur l’audit interne, a eu lieu, celui concernant la délégation de pouvoir et de signature dont l’objectif, d’après les prometteurs de cette réalité, est de décongestionner l’administration centrale tout en responsabilisant les acteurs régionaux.
Le modèle guinéen en l’état, a-t-on conclu, ne peut répondre à cette exigence, à cause de la concentration des services dus au cadre juridique de la structure qui n’est qu’une direction nationale.
Puis, c’était autour des dames Nadia Laaoula et Nada Belkebir de clore la journée d’échanges avec le thème de la planification stratégique et opérationnelle de la DGI.
Cette thématique, expliquent-elles, repose sur le diagnostic, l’analyse de l’environnement, la définition de la vision, des orientations stratégiques et décliner celles-ci en plan d’action.
Elles expliqueront que la planification stratégique, présente en détails, les composantes du contrat de performances.
Ces composantes, précisent-elles, portent sur l’affectation des objectifs par lignes de recettes et par services.
La DNI intéressée par cette stratégie en vue de booster le travail, voudrait bien l’adapter au modèle guinéen afin poursuit-elle, de l’intégrer aux évolutions nouvelles inscrites dans la planification stratégique de la DNI.
La suite et la fin des travaux demain mercredi 21 Février, avec une réunion synthèse des sujets débattus.
De Rabat
ML Cissé