Le PEDN, le parti de l’ancien premier ministre guinéen, Lansana Kouyaté et 11 autres formations politiques venues de différents pays, font leur entrée à l’I.D.C (Internationale Democrate centriste).
Ces nouveaux adhérents, viennent de prendre part à Budapest, en Hongrie, à leur première réunion au sein de ladite organisation. C’était le 16 Février, à la faveur d’une réunion du Comité exécutif de l’IDC.
La situation à Cuba et au Venezuela, les prochaines élections au Mexique, la menace terroriste et la défense de l’Etat de droit ainsi que les dénonciations croissantes de la corruption en Colombie, ont été abordées lors de la réunion.
Le président de l’IDC-CDI, l’ancien président colombien Andrés Pastrana, a déclaré : « l’IDC-CDI veut dénoncer la tragédie que connaît le peuple vénézuélien, et nous exigeons que Nicolás Maduro arrête de manipuler la loi ».
Il a également déploré le fait « qu’une fois de plus, la médiation de Zapatero n’a pas donné de résultats ».
Une résolution adoptée à cette réunion de Budapest, a condamné également l’expulsion de l’ambassadeur d’Espagne à Caracas, menée « en représailles aux sanctions de l’UE ».
Antonio Ledezma, ancien maire de Caracas, qui a dénoncé la situation des 30 millions de citoyens du Venezuela, a assisté à la réunion des dirigeants qui a suivi le Comité exécutif.
Pour sa part, Antonio López-Istúriz White, Secrétaire général de l’IDC-CDI, il a appelé le Conseil européen à être déterminé dans ses sanctions contre le Venezuela.
Il a également appelé la haute représentante de l’UE pour la politique étrangère et de sécurité, Federica Mogherini, à exiger « le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales sur l’île dans toute négociation ou traité avec le pays « , dénonçant le fait que » l’année dernière, le nombre de prisonniers politiques et d’arrestations arbitraires a considérablement augmenté ».
La résolution approuvée appelle également à la libération d’Eduardo Cardet, coordinateur du Mouvement de Libération Chrétienne de Cuba, injustement détenu et condamné à trois ans de prison.
L’IDC-CDI demande à la communauté internationale de suivre avec attention les élections qui se tiendront le 1er juillet au Mexique, afin d’éviter toute forme de fraude électorale, et s’est inquiétée de l’augmentation supposée des cas de corruption en Colombie.
Terrorisme et état de droit
Lors de la réunion de l’IDC-CDI, un autre document a été approuvé demandant la reconnaissance de toutes les victimes du terrorisme – « Un aspect fondamental de la guerre contre le terrorisme » – et la non-négociation avec des terroristes hors la loi.
Une autre résolution approuvée fait explicitement référence à la Catalogne et aux actions du gouvernement espagnol, qui a réussi à « défendre de manière exemplaire les principes et les valeurs de l’État de droit contre le défi inconstitutionnel posé par le précédent gouvernement de la Generalitat».
Le texte stipule que l’ordre constitutionnel d’un pays doit être respecté dans les démocraties matures et modernes.
Concernant les conclusions du Sommet de Davos, l’IDC-CDI affirme qu’«il soutiendra les politiques de mobilité de la main-d’œuvre, de participation des personnes handicapées, d’initiatives pour soutenir l’emploi des jeunes, l’égalité de rémunération et l’embauche stable et à long terme ».
12 nouveaux partis
Au cours de la réunion, les demandes d’adhésion de 12 nouveaux partis de la Guinée Conakry, la Géorgie, la Serbie, l’ARYM, l’Arménie, la Hongrie, le Chili, l’Équateur, la Colombie et la Roumanie.
Parmi les participants figuraient, des Premiers ministres comme celui du Cap-Vert, Ulisses Corriea, des ministres comme le ministre serbe des Affaires européennes, Jadranka Joksimovic, d’anciens Chefs d’Etats et de gouvernement tels que l’ancien président libanais Amine Gemayel et l’ancien premier ministre de Slovénie Janez Jansan.
Liste des nouveaux partis membres
1.PARTI DE L’ESPOIR POUR LE DEVELOPPEMENT NATIONAL (PE.D.N.) de Guinée Conakry.
2.PARTY GÉORGIE EUROPÉENNE-MOUVEMENT POUR LA LIBERTÉ de la Géorgie.
- ALLIANCE DE LA PART DES HONGROIS A VOJVODINA (VMSZ) de Serbie.
- PARTIE DÉMOCRATIQUE DE MACÉDOINE (VMRO-DPMNE) de l’ARYM
5.PARTY OF HUNGARIANS OF UKRAINE (KMKSZ) d’Ukraine.
- PARTIE RÉPUBLICAINE D’ARMÉNIE (APR) d’Arménie.
- PARTI POPULAIRE DÉMOCRATIQUE CHINOIS (KDNP) de Hongrie.
8.PARTIDO RENOVACION NACIONAL du Chili.
10.PARTIDO MOVIMIENTO CREANDO OPORTUNIDADES (CREO) de l’Equateur.
11.PARTIDO CENTRO DEMOCRÁTICO de Colombie.
- ALLIANCE DÉMOCRATIQUE DES HONGROIS EN ROUMANIE (RMDSZ).
Synthèse, Moussa Tatakourou Diawara depuis Paris