Depuis des années, l’axe Hamdalaye-Bambéto-Cosa est reconnu pour des scènes de violences qui y ont lieu, mais malheureusemnt, rien n’est fait jusque-là pour y mettre un terme. C’est pourquoi, à la faveur d’un point de presse ce vendredi, 16 février 2018, la Convention des Acteurs Non-étatiques de Guinée (CANEG) après avoir dressé son constat, est parvenu au constat selon lequel, l’intervention des forces de l’ordre sur cet axe est contreproductive.
« Nous avons abouti après plusieurs analyses et plusieurs observations à la conclusion selon laquelle, les forces de l’ordre, les méthodes d’intervention ou l’utilisation des forces de l’ordre sur l’axe Hamdalaye-Bambeto-Cosa est caduque et a tout simplement échoué. Il est important que l’on s’en rende compte et que l’on modifie le cours des choses », a interpelé le président de la CANEG.
Plus loin, Sékou Koureyssi Condé a déploré le fait qu’il y a dix ans que les violences ont lieu sur cet axe et qu’aucune solution palliative n’y soit trouvée. C’est pourquoi il dit qu’il urge qu’une solution soit trouvée à ce problème, histoire d’y mettre un terme définitif.
« Il y a dix ans de cela, au-delà du quinquennat que nous avons les mêmes réactions de cette ville de Conakry et des jeunes de cette partie de la capitale et les mêmes dispositifs à réplétion du côté des forces de l’ordre. C’est pourquoi nous avons dit, il faut une solution sociale. Lorsqu’on parle de perte en vie humaine des deux côtés, c’est une situation de guerre d’esprit. Lorsqu’on parle de véhicule de la gendarmerie brûlé et des blessés parmi les agents des forces de l’ordre et des morts parmi les populations, nous sommes en insécurité. Il est donc important que la CANEG porte ce constat pour dire qu’il y a la violence généralisée, constatée, mais la gestion de l’axe Bambéto-Cosa n’est pas bonne », conclut-il
Aissata Barry