
La Cour Constitutionnelle qui avait été saisie à cet effet, a dans un arrêt rendu le 1er février tranché en faveur de Cheick Chérif qui, il faut le rappeler avait été exclut de l’UFR.
La cour constitutionnelle ordonne ainsi que le président de l’Assemblée nationale prenne ses dispositions pour installer sans délais, Cheick Chérif Touré dans ses nouvelles fonctions de député.
Pour rappel, Cheick Chérif Touré avait saisi l’Assemblée nationale pour qu’on lui reconnaisse son droit de titularisation, mais le secrétaire général de l’Assemblée nationale avait visé l’article 123, aliéna 5 du code électoral révisé et qui dispose: « toute démission ou radiation suppléant de son parti politique entraîne son exclusion de la liste des suppléants. La cour a balayé cette disposition invoquée au nom de ce qu’on dit en droit, la loi ne dispose que pour l’avenir et donc elle ne peut pas avoir d’effet rétroactif.
La cour estime que son exclusion de l’UFR n’entame en rien le mandat qu’il tient des électeurs de la circonscription de Kaloum. C’est pourquoi, elle décide de rétablir le nommé Cheick Chérif Touré dans ses droits de suppléant De Biay Aribot.
Reste maintenant à savoir quand est-ce que Cheick Chérif Touré sera installé dans ses nouvelles fonctions de député à l’Assemblée nationale et quel sera l’avenir du groupe parlémentaire formé par l’UFR?
Mamadou Sagnane