Ce lundi, 19 février 2018, deuxième semaine de la grève déclenchée par le SLECG, un gendarme du nom de N’fa Amara Chérif Soumah a été tué au quartier Bomboli dans la commune de Ratoma.
Réagissant à ce meurtre vers la soirée, le président de la Plateforme des Jeunes uni pour la Démocratie et le Développement (PJDD), Ibrahima Aminata Diallo a condamné l’acte et a déploré le fait que leur message de sensibilisation ne soit jusque-là pas respecté.
«La (PJDD) a toujours condamné les violences d’où qu’elles viennent. Ce n’est pas parce que c’est un gendarme, c’est un citoyen qui vient de perdre la vie comme les deux autres jeunes tués la semaine dernière. Nous estimons que ce sont des choses que la PJDD condamne et rappelle que la violence ne peut pas résoudre la violence et aussi les gens n’ont qu’à cultiver l’amour entre eux. Il faudrait que les gens comprennent qu’il y a une possibilité de démocratiser sans violence », a déclaré Ibrahima Aminata Diallo.
Plus loin, le président du PJDD a déploré le fait que tous leurs efforts fournis pour la de sensibilisation des jeunes de l’axe pour l’instauration de la paix et la démocratie, leur message n’ait pas eu écho sur cet axe.
(On a été très mal compris et personne ne nous a écoutés parce que la semaine dernière, il y a eu des cas de morts et aujourd’hui encore. Moi, je n’ai aucune information relative à la mort d’un gendarme, d’ ailleurs les populations de Bomboli ont nié qu’il n’y a pas eu de cas de meurtre là-bas, mais il y a des officiers qui m’ont appelé pour me dire que le gendarme a reçu une pierre lorsqu’ il enlevait les barricades érigées par les jeunes », a déploré le président du PJDD.
Il faut préciser que c’est le premier cas de meurtre pour cette deuxième semaine de la grève du SLECG.
Aissata Barry