La grève déclenchée le 12 février dernier par le SLECG, a été suspendue le 13 mars 2018 par le bureau national dudit syndicat. Cette suspension est intervenue après la satisfaction de l’un des points essentiels de la plateforme revendicative. Il s’agit du payement avec effet rétroactif des 30% restants de la valeur monétaire à 1030 dès la fin de ce mois de mars.
Au lendemain de l’annonce de cet accord, une rencontre a regroupé le bureau préfectoral du SLECG de Mamou et les enseignants de la commune urbaine.
«J’ai fait appel aux enseignants, c’est d’abord pour les remercier, les féliciter, mais aussi les expliquer des acquis», nous confie Thierno Souleymene Sall, le Secrétaire général préfectoral du SLECG de Mamo.
Le Secrétaire général préfectoral du SLECG de Mamou appelle les enseignants de la commune urbaine à la conscience professionnelle. «Ils (les enseignants NLDR) doivent être plus conscients dans leur travail, ils ne doivent pas accepter qu’on les reproche pour des futilités. Il faut être à l’école à l’heure, avoir tous leurs documents à jour. Il faut surtout passer par tous les moyens pour que le retard accusé soit rattrapé», a-t-il conseillé.
Un enseignant interrogé par notre correspondant, dit être partagé entre joie et tristesse. « Je suis content parce que je vais retrouver mes enfants en classe, mais je suis encore en train de pleurer pour tous les enfants tués pendant cette grève», regrette Mamadou M’baye, professeur de français.
Il est à signaler que les responsables du SLECG de Mamou ont entamé des émissions radiophoniques pour expliquer en langues de terroirs les tenants et les aboutissants de leur grève aux parents d’élève. Des visites aussi sont prévues pour remercier, disent-ils, le Directeur Préfectoral de l’Education (DPE) et l’Inspecteur Régional de l’Education (IRE) de Mamou.
Alpha Mamoudou Barry, correspondant régional de Mosaiqueguinee.com