Après deux mois de grève des enseignants, le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) a finalement suspendu la grève après la satisfaction d’une partie de ses revendications hier mardi.
Conséquence, le système éducatif guinéen, après plusieurs semaines de perturbations va enfin reprendre son cours normal.
Joint ce mercredi, 14 mars 2018 par notre rédaction, la présidente de la FEGUIPAE (Fédération Guinéenne des Parents d’Elèves et Amis de l’Ecole) dans sa communication a déploré les pertes en vies humaines et matérielles qu’a entrainées cette grève, mais se réjouit tout de même de la reprise des cours qui est prévue demain jeudi et de l’effort fournit par les deux camps.
« Aujourd’hui, nous avons un sentiment de soulagement du fait que le gouvernement a accepté de reculer de plusieurs pas jusqu’à satisfaire aux revendications des syndicats qui ont fait montre d’esprit de patriotisme. Car, ils ne sont pas satisfaits à 100% avec ce qu’ils ont eu comme acquis, mais ils ont finalement accepté de faire des concessions pour vraiment suspendre la grève pour le moment », a-t-elle fait savoir.
Vu que cette grève qui a perduré a eu des conséquences non négligeables sur le déroulement des programmes, Adama Sow plaide pour un réajustement de l’emploi du temps afin de rattraper le retard accusé. Car dit-elle,« c’est une manière de faire en sorte que les enfants soient rétablis dans leurs droit, même si c’est en dispensant des cours pendant les congés de pâques pour ne pas que les enfants soient victimes de l’injustice. Ils ont subi quelque chose qu’ils ne méritaient pas. Alors, qu’on les aide pour qu’ils n’aient pas de problèmes lors des évaluations de fin d’année et surtout lors des examens nationaux», conclut la présidente de la FEGUIPAE.
Marly Sall