L’augmentation du salaire des enseignants à l’issue de leur grève qui, il faut le rappeler, avait paralysé le secteur de l’éducation, ne devrait rester sans conséquences sur l’économie nationale.
Depuis cette date, et au-delà du geste du Président de la République, qui a autorisé une ponction sur son budget de souveraineté, l’Etat cherche les voies et moyens pour pouvoir respecter ses engagements, tout en restant dans le cadre des contraintes budgétaires.
Le patron du budget qui par ailleurs, n’a pas rendu la tâche facile aux négociateurs de la crise syndicale avec ses révélations liées au payement des primes qui n’existent pas sur les bulletins de paye en faveur de ces enseignants, ce ministre vient faire une grande annonce quant à la mobilisation des recettes.
Mohamed Lamine Doumbouya, c’est bien de lui qu’il s’agit, a annoncé une éventuelle augmentation du prix du carburant et des factures personnalisées d’électricité afin de supporter les nouveaux engagements financiers pris par le gouvernement. Il a insinué dans une interview qu’il a accordée à RFI, que les subventions faites par l’Etat en faveur de l’EDG dans le but de maintenir le prix du carburant en état à la pomme devrait ; soit être suspendue soit diminuée considérablement.
Encore une autre crise sociale en perspective, à laquelle l’Etat devrait faire face.
On apprend des spécialistes, que toute réforme économique prise doit tenir compte forcément du social. Ce critère, le ministre semble l’ignorer certainement. Le cas de la RTS, en est l’illustration de ses tâtonnements. Aussitôt votée et promulguée par le Chef de l’Etat, la loi a été rejetée par les syndicalistes, laissant ainsi un trou béant dans le budget avec un gap important qui n’est pas encore comblé.
À l’heure de l’imminence d’un remaniement, tous les moyens sont bons pour rester dans la conscience du Chef comme étant celui qui est de plus préoccupé à l’aider.
Samoura