Poursuivi pour injures, outrages et diffamation envers le Chef de l’État, Ibrahima Sory Camara, ce militant très actif de l’UFDG a été entendu ce jeudi, 22 mars 2018 par le bureau des investigations judiciaires de Matam. Toute l’audience s’était déroulée en présence de son avocat, Me Salifou Béavogui.
Après quatre heures d’audition, la commission d’enquête a décidé de placer Ibrahima Sory Camara en garde à vue. Ce, conformément à la procédure en la matière. C’est du moins, ce que nous a confié son avocat à la sortie de la salle d’audition.
« Conformément au code de procédure pénal, l’enquêteur a estimé qu’il fallait recourir au droit de garde, ce qui est légal et qui est prévu par le code de procédure pénal, mais encadré dans un délai précisé. Donc, mon client a été retenu en garde à vue jusqu’à la fin de la procédure. J’estime et sûrement nous serons devant le procureur de la république », dit Me Béa.
Bien que de très lourdes charges pèsent contre son client, l’avocat se montre optimiste quant à la suite du dossier.
«Mon client bénéficie de la présomption d’innocence qui est un principe universel consacré depuis la déclaration universelle des droits de l’homme. Donc pour le moment il est innocent des faits mis à sa charge jusqu’à ce qu’une juridiction le condamne et que cette condamnation soit définitive. Devant le procureur de la république, nous serons tous édifiés. Donc je suis serein et confiant », rassure-t-il.
Affaire à suivre.
Alhassane Fofana