Ce 26 mars 2018, marque la célébration de la mort du premier président guinéen Ahmed Sékou Touré.
Invité sur les antennes de la radio Espace Fm, dans l’émission » les grandes gueules » , ce lundi 26 mars 2018, le chef de file de l’opposition républicaine dans son intervention soutient que malgré la lutte incontestable que celui-ci a menée pour la libération de son pays et de certains Etats du continent africain du joug colonial, il a tout de même fait tant de mal que de bien. Et que chacun choisira le volet qu’il préfère.
« C’est très difficile d’avoir l’unanimité parce que certains privilégieront le combat pour l’indépendance de l’Afrique, pour la réhabilitation de l’homme noir, de l’art et de la culture africaine. Et par contre, d’autres privilégieront la restriction de la liberté, les assassinats politiques, la violation des droits humains. Mais, si on me demande entre les deux volets, quel est l’aspect dominant ? Pour moi, je pense que la violation des droits humains, les pendaisons publiques, le camp Boiro, les tortures à l’électricité, les arrestations massives restent un fait aussi inoubliable dans notre pays », a avoué le patron de l’UFDG.
Quoiqu’il arrive, chacun y va de son commentaire et cela dépend du côté où l’on se place pour porter son jugement sur les œuvres de l’homme du 28 septembre 1958.
Marly Sall