C’est désormais une rhétorique pour un quotidien ronronnant des Guinéens qui n’en veulent plus du gouvernement actuel et qui débitent sur son départ, en vue de la nomination d’un nouveau gouvernement.
Encore ce week-end, il se serait passé des choses à la primature où le patron de ces lieux, s’il n’a pas encore déposé sa lettre de démission, serait entrain urgemment d’y méditer parce que qu’on le lui aurait soufflé à l’oreille de façon insistante.
Par contre, le problème est ailleurs, nous témoignent des sources proches de Sékoutoureya. C’est le choix du successeur de Mamady Youla, qui devient embarrassant pour le Président de la république, soumis à des pressions venant de toute part, nous témoigne-t-on.
Ce facteur, nous a-t-on dit avec insistance, serait l’une des raisons du retard enregistré dans la nomination du futur homme fort de la primature.
Au RPG, les conciliabules au sommet du parti se sont multipliés tout le week-end comme s’ils ont la conviction que le choix, j’allais dire l’annonce du choix par le grand patron, était imminente.
Là-bas, ils tentent de s’entendre pour déjouer tous les pronostics et exigent que le nouveau locataire du palais de la colombe, soit l’un des leurs, dans la perspective de 2020.
Mais le bémol, qu’ils cherchent à ce jour à s’en affranchir, c’est le manque d’union en leur sein pour un objectif que beaucoup d’entre eux disent, guidé par des intérêts personnels.
En tout cas, la rupture se fait sentir, entre le sommet et la base jeune du parti, qui n’a guère été convaincue jusqu’à ce jour, de la volonté de leurs vieux cadres à défendre leurs intérêts.
Des sages de la coordination de la haute Guinée, dont on ne peut faire la démarcation avec les sages du RPG, sont mis à contribution pour imposer au chef la volonté de ces cadres du parti qui voudraient que ce soit eux qui choisissent le nouveau PM. Là aussi, ce n’est pas loin du désaveu des jeunes du parti.
Une échappatoire pour Alpha Condé pour se soustraire de la pression de ces anciens vieux routiers de sa famille politique.
Chez la coordination de la basse côte, on ne s’entend toujours pas sur le portrait-robot, des discriminations sur la base de manipulations compliquent la situation.
Entre temps, alors que les appétits s’aiguisent, Mamady Youla, pris dans ce tumulte, continue en attendant d’être situé sur son sort.
Dossier à suivre.
Samoura