La négociation ouverte ce lundi, 26 mars 2018 entre les émissaires du ministre de la justice et les agents de l’administration pénitentiaire en grève, n’a pas permis de trouver un terrain d’entente.
Au sortir de l’entretien, le porte-parole des grévistes a déclaré à la presse que faute d’accord, leur grève continue.
« Il n’y a pas eu d’entente d’abord. Il y a eu un protocole d’accord que nous avons signé, il y a maintenant six mois mais qui n’a pas été respecté. Ils sont venus avec les mêmes propositions… Nous leur avons dit d’aller voir le ministre pour lui faire part de ce que nous nous sommes dit. Pour le moment, la grève continue sur toute l’étendue du territoire national », a déclaré Aboubacar Kéita, secrétaire général à l’information de la commission suivi et discipline de l’administration pénitentiaire.
En revanche, les émissaires de Cheick Sacko qui ont promis d’aller lui rendre compte, ont par la voix du président de la commission pour la médiation dans cette grève, déclaré que tous les points ont été épuisés avant de faire un écrit.
« Le ministère a fait beaucoup d’efforts… Au mois d’avril, tous les agents de l’administration pénitentiaire seront ravitaillés en riz. Et sur la formation, il y a un programme qui va être planifié au niveau de l’école nationale de la gendarmerie, et c’est à l’issue de la formation que les grades vont être attribués », a annoncé Kaba Lamine, conseiller technique du ministre de la justice et également président de la commission pour la médiation.
A rappeler que depuis le début de cette année, le personnel pénitentiaire n’a pas bénéficié de ravitaillement en denrées alimentaires. Les négociations qui n’ont pas encore pris fin, pourraient reprendre dans les prochaines heures.
Mamadou sagnane