Alors que les négociations se poursuivent au palais du peuple entre le gouvernement et le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) pour trouver des solutions aux revendications formulées par le syndicat, certaines formations politiques proposent des pistes de solutions.
C’est le cas du parti du Parti pour l’Espoir pour le Développement National (PEDN).
Il l’a fait savoir au cours de son assemblée générale tenue ce week-end.
« Nous pensons que la meilleure solution pour sortir de cette crise qui secoue le secteur éducatif est de demander au Chef de l’Etat d’accepter la réduction du budget de la présidence qui s’élève à 500 milliards à 300 milliards. Le salaire que réclament les enseignants ne représente que 50 milliards. Un montant qui n’a aucun impact sur le fonctionnement de l’économie guinéenne. A défaut de cette solution, réduire le prix de carburant que perçoivent les ministres. Ces deux montants pourront faire face aux problèmes des enseignants. », a fait savoir le PEDN par la voix de Faya François Bourouno.
Pour l’heure, les négociations se poursuivent au palais du peuple et ont pour point d’achoppement, la rétrocession des 40% qui sont non négociables insiste le SLECG. Les syndicalistes menacent d’ailleurs de se retirer des négociations si le gouvernement ne prend pas à bras le corps la situation.
Bouka Barry
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