Depuis quelques jours, le ministère des Pêches, de l’Aquaculture et de l’Economique Maritime occupe de plus en plus les débats avec des femmes qui se plaignent d’un manque de poisson sur le marché.
Le bateau de recherche Général Lansana Conté, qui doit faire des opérations d’évaluation des resources et fournir des données à partir desquelles le plan d’aménagement des pêcheries est fait, ne serait pas sorti depuis des années.
Le ministre Frédéric Loua bat tout ça en brèche et donne sa version des faits. Dans un entretien accordé lundi soir dans son bureau, à la rédaction de Mosaiqueguinee.com, il a réagi notamment à ces deux accusations.
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On ne peut pas parler de manque de poisson
C’est vrai, j’apprends quelques fois comme ça qu’il y a rareté de poisson mais ça me surprend. J’ai été vérifier dans les frigos à Sonit Pêche et dans plusieurs autres sociétés, il y a du poisson. Cette année, nous avons autorisé des barques avancées pour qu’il y ait plus de poissons encore sur le marché. Les embarcations ordinaires aussi envoient du poisson. Peut être que ce sont les qualités qui ne plaisent pas aux gens mais dire qu’il n’y a pas de poisson, c’est trop dire.
Il y a un amalgame aujourdhui, les gens sont en train d’extrapoler quelque chose qu’ils ne maitrisent pas. Il y a le plan d’aménagement des pêcheries qui est fait tous les ans. Pour faire ce plan, nous ministère des Pêches, on associe les professionnels de la pêche qui sont la CONAPEG et les autres intervenants. Comme nous avons adhéré à des conventions internationales, nous partageons également avec d’autres structures comme l’Union européenne pour avoir des conseils, même si la décision vient de nous. Cette année, nous avons aligné presque les chiffres de l’année passée, c’est presque le quota de 2017 qui a été reconduit.
Le bateau Général Lansana Conté vient d’arriver d’une opération de recherche
Comme je vous l’ai dit, il y a beaucoup de choses qui se trament ici. Le bateau Général Lansana vient de rentrer, il est rentré il y a une semaine, de la recherche avec des Ivoiriens, des Guinéens, des Maliens… Mais quand j’ai appris que ce bateau était en train de couler ici, vous voyez un peu, il faut que les gens partent quand même à la source de l’information, il faut faire des investigations. L’an passé, je n’étais pas là, je suis venu vers la fin. Qu’ils disent qu’il étai prévu tel nombre et que tout n’a pas été fait, ce qui m’a été présenté c’est un rapport de recherche que j’ai vu. Ce rapport était concluant. Maintenant est-ce qu’il prévoyait six sorties, huit ou deux sorties ? Là, je ne peux pas le dire mais c’est que le rapport a été un rapport accepté.
La suite de l’interview à suivre…
Décryptage, Thierno Amadou M’Bonet Camara