Hier mercredi, 14 mars 2018, journée de manifestation de l’opposition et en même temps, journée sans commerce a été émaillée de violences.
Joint ce jeudi, 15 mars 2018, sur les antennes de la radio Espace Fm, dans son émission « les grandes gueules », le chef de fil de l’opposition, face à ces violences enregistrées dans la journée d’hier soutient que la rue n’est pas une boucherie, mais qu’ il faut faire en sorte qu’il n’y ait pas de meurtres surtout de la part de ceux qui sont chargés d’ assurer la sécurité des citoyens, ceux qui sont payés, équipés pour la sécurité du peuple. Et déplore l’attitude du gouvernement.
«Tout le temps qu’on a eu l’opportunité de poser le problème de ces tueries, on n’a pas manqué de le faire. Tous les accords politiques qu’on a négociés, signés avec le gouvernement, on avait réussi à engager avec celui-ci à ouvrir des enquêtes, à identifier les auteurs et commanditaires des crimes pour les déférer devant les tribunaux. Mais malheureusement, depuis 2011, à l’occasion des manifestations de l’opposition, aucune ouverture d’enquête et de compassion de la part du gouvernement n’ont été enregistrées quand il s’agit des jeunes de l’axe Hamdallaye-Bambéto-Cosa. Ce n’est pas juste. C’est de la responsabilité de l’État dis-je, de protéger les citoyens», martèle-t-il dans son intervention.
Cellou Dalein Diallo pointe du doigt, l’escadron mobile de Wanindara. Pour lui, la mort du jeune d’hier et l’incendie de la station d’essence sont l’action de cette unité.
Il faut noter qu’au cours de la marche de l’opposition organisée hier jeudi, 3 morts avaient été enregistrés, ce qui fait un total de 93 morts, à en croire l’opposition républicaine.
Malgré ce décompte macabre, le chef de fil de l’opposition promet de poursuivre les manifestations de rue.
Marly Sall