Lors de la journée des négociations de ce vendredi, 09 mars 2018, entre les émissaires du gouvernement et le Syndicat Libre des Enseignant et Chercheurs de Guinée (SLECG) autour des points de revendications des enseignants, dans la salle des actes du palais du palais, le gouvernement guinéen a apporté de nouvelles propositions aux syndicalistes en vue de trouver une issue heureuse à cette crise qui perdure.
Joint au téléphone par la rédaction de mosaiqueguinee.com ce vendredi, 09 mars 2018, le ministre d’Etat conseiller spécial du Président de la République estime que: « malgré les difficultés des trésoreries de l’État, nous avons estimé qu’il fallait faire un geste allant dans le sens de la satisfaction au moins en partie du payement qu’ils ont sollicité, notamment des 30% restants des 40% qu’ils ont acquis. Après la revue avec nos partenaires du FMI et de la banque mondiale qui sont attendus au mois d’avril, qu’à la fin du mois de mai, on puisse payer les 10% supplémentaires après ceux payés au mois de février plutôt qu’au mois d’octobre prochain comme c’était prévu », a expliqué Tibou Kamara.
Conscient de la place qu’occupe l’éducation dans le développement de notre pays, le gouvernement n’a pas caché sa volonté de satisfaire à l’ensemble des besoins des enseignants du pays.
«Nous souhaitons payer tous les montants comme les enseignants le sollicitent, mais avec la reprise des activités économiques à la suite de la suspension de la grève en particulier, de manière plus générale de l’accalmie qui va revenir dans le pays, nous pensons que l’État pourrait éventuellement au regard de l’amélioration de sa trésorerie payer comme il vient de le faire plutôt que prévu les 20% restants selon des modalités dont nous pourrions convenir », conclut-il.
Reste à savoir la réaction que réservera le SLECG à cette énième proposition du gouvernement, surtout quand il le dit à qui veut l’entendre que les 40% sont non négociables.
Alhassane Fofana