A quelques heures de la reprise des négociations entre le gouvernement et le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), les choses ne s’annoncent pas aisées pour les émissaires du gouvernement.
En plus du payement des 40% avec effet rétroactif, qu’exige le SLECG, il demande aussi l’ouverture d’un couloir de négociations sur les huit-millions, comme condition sine qua non de suspension de la grève qui continue de paralyser le système éducatif guinéen depuis maintenant trois semaines.
C’est du moins ce qui ressort de l’entretien téléphonique que son secrétaire général a accordé à la rédaction de mosaiqueguinee.com, ce lundi, 05 février 2018.
«Nous avons toujours le même état d’esprit, alors nous viendrons à ces négociations avec la même détermination et l’État doit faire de sorte que ce que nous avons demandé soit acquis parce qu’il n’en est pas question de négocier les 40%, c’est cela notre position. Il faudrait que les 40% soient payés avec effet rétroactif. Donc quel que soit le temps mis, nous ne reviendrons pas sur ce point. Ensuite il faudrait qu’on engage impérativement les négociations sur les huit-millions, il ne s’agit pas de traiter un problème et laisser l’autre. Lorsque les 40% seront payés avec effet rétroactif, il faudrait qu’on ouvre automatiquement les couloirs de négociations sur les huit-millions, c’est la condition qui nous permettra de suspendre la grève », a expliqué Aboubacar Soumah.
Déjà que le SLECG est ferme sur ses positions, la marge de manœuvre du gouvernement est apparemment très réduite et l’avenir de ces négociations semble déjà hypothéqué.
Affaire à suivre….
Alhassane Fofana