Une délégation de l’UFDG est passée pour la deuxième fois ce mardi dans les locaux de la Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni). C’est dans le cadre des concertations ouvertes entre l’institution électorale et les acteurs politiques autour des résultats des communales du 04 février.
Au sortir de ladite rencontre,Cellou Baldé, membre de la délégation de l’UFDG, n’a pas caché sa déception. « Aujourd’hui, nous avons été désagréablement surpris, beaucoup déçus parce que la CENI vient de nous dire qu’il est pratiquement impossible de continuer ce travail, qu’elle n’a pas en tout cas les moyens juridiques, techniques ou pratiques, en nous opposant le fait qu’elle ne pourra pas identifier et faire acheminer 15. 000 procès-verbaux , alors que nos réclamations ne concernent pas l’ensemble des bureaux de vote de la République, elles ne concernent qu’au maximum 250 à 300 procès-verbaux », explique Cellou Baldé.
Pourtant, poursuit-il, la loi électorale dispose clairement que le second exemplaire du procès-verbal sorti d’un bureau de vote est transmis par les voies les plus rapides à la CENI.
«Il y a de la lassitude, il n’y a pas de volonté, la CENI n’a pas voulu qu’on examine au nom de la paix et la stabilité, les procès-verbaux. Or, les preuves que nous avons sont irréfutables », regrette le député.
Mais, conclut Cellou Baldé, nous avons pris acte et nous allons nous retrouver pour rendre compte à l’UFDG et à l’opposition.
Alhassane Djigué