Les rencontres entamées par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et les acteurs politiques pour dit-elle trouver des solutions aux différentes inquiétudes soulevées par les uns et les autres après la publication des résultats définitifs des élections communales du 04 février dernier, sont pour le Parti de l’Espoir pour le Développement National (PEDN) une violation de la loi.
C’est du moins ce qu’a fait savoir ce week-end, Faya Francois Bourouno (ici en image) à l’occasion de l’assemblée générale du parti.
« Le chapelet du parti de l’Espoir pour le Développement National est le respect de la loi. Nous voulons diriger ce pays, pour cela, nous devons nous battre pour que le respect des textes de loi soit une rigueur, la règle d’or du fonctionnement de l’exercice politique. Aucun article du code électoral ne prévoit le réexamen des résultats après leur publication définitive, aucun article ne prévoit que les décisions des tribunaux ne doivent être rappelées. Ce des décisions sans appel », a fait savoir le responsable de la communication du PEDN.
En revanche, si certaines formations politiques accusent les magistrats d’avoir contribué à la mascarade électorale, le parti de l’Espoir pour le Développement National par la voix de son responsable de la communication, soutient que les magistrats ont bien accompli leurs missions, c’est plutôt la CENI et l’administration publique qui ont étés les auteurs des irrégularités qui ont entaché le scrutin du 04 février dernier.
« Les juges ont bien joué leurs rôles, c’est la CENI et le gouvernement qui ont commis des fautes. La CENI a manqué a toutes ses responsabilités en ne déroulant pas le chronogramme ou les opérations tel que prévu. La CENI a été l’acteur principal de la tricherie tout comme l’administration du territoire. Les juges n’ont fait que recevoir les résultats avec un système désorganisé. Seule avec une CENI comme la nôtre qu’on peut organiser une élection sans procéder à la révision du code électoral pour nettoyer le fichier et enlever les personnes décédées. Nous, nous nous en fichons de ces rencontres », a dit Faya François Bourouno.
A signaler qu’au cours de sa rencontre avec la délégation du RPG-Arc-en-ciel le vendredi 02 mars dernier, le directeur des opérations de la CENI, Etienne Soropogui a aussi rappelé que cette démarche ne repose sur aucune base juridique et qu’elle est initiée pour préserver la paix et la quiétude sociale.
Bouka Barry