Comme annoncé précédemment dans un de nos articles, les acteurs de la société civile ont été reçus ce samedi, 10 mars par le Président de la République.
Il a été question entre autres, de la redéfinition de l’orientation gouvernementale en vue de reconquérir la confiance des citoyens, la perception des citoyens de la corruption, la nécessité d’une revalorisation des conditions de vie des enseignants et aussi la crise politique.
Sur les treize points débattus, le Président de la République a accédé à au moins dix, nous confie Dr Dansa Kourouma, président du CNOSC (Coaltion des Organisations de la Société Civile Guinéenne).
« La lutte contre la corruption, il a demandé à la société civile de fournir des éléments de preuve. Nous nous sommes donc engagés à documenter les dénonciations. Sur la crise politique, nous avons rappelé au Chef de l’Etat la nécessité d’une réforme de la loi électorale pour faciliter la gestion du contentieux électoral. Nous avons également demandé d’accéder à la demande de la mise en place d’une CENI technique faite par des acteurs. La question liée à l’appui à la société civile, il nous a demandé de mieux nous organiser et en fonction de la représentativité, l’Etat sera disposé à coopérer avec la société civile, c’est à dire les acteurs les plus significatifs. Nous n’avons pas manqué également de demander l’implication du Président pour la révision de la loi L013 qui régit les ONG et aussi les conditions de délivrance des agréments dans notre pays », relate-t-il.
La question qui n’a pas eu d’avis favorable, c’est celle du délai de payement des 30% aux syndicalistes.
La demande des acteurs de la société civile n’a pas été approuvée, explique le président du CNOSC.
« Nous avons demandé de raccourcir le délai de payement des 30%. Nous avons demandé à payer le reste des 40% en deux tranches. Il n’a pas accédé à cette demande compte tenu du programme sectoriel », précise-t-il.
Abdourahamane Diallo