Au sortir de la seconde rencontre entre l’UFDG (Union des Forces Démocratique de Guinée) et la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), dans la journée du mardi, 06 mars, Me Salif Kébé, président de l’institution en charge des élections en Guinée, devant le micro de mosaiqueguinee.com, a évoqué de ce qui pourrait expliquer l’échec de ladite rencontre.
Selon Me Salif Kébé, l’UFDG, était venu pour créer une commission mixte UFDG/CENI.
« Ce qui n’était pas prévu et donc cela n’a pas été accepté par la plénière de la CENI, dans la mesure où il y avait plusieurs autres formations politiques. Si nous devons créer une commission par formation, cette année nous n’allons pas finir de travailler sur les réclamations issues des communales alors que nous avons d’autres échéances en vue », dit Me Salif Kébé.
Ce que la CENI a proposé à l’UFDG, selon le président de la CENI, est qu’il mette dans un rapport, l’ensemble de ses griefs et les faire parvenir à la CENI. Il reviendra ainsi à la CENI de les sérier et les étudier et les transmettre aux autorités compétentes, nous a expliqué Me Salif Kébé.
Pour le patron de la CENI, ce problème n’a pas de solution juridique. La seule solution plausible ne pourrait être que politique, indique Me Salif Kébé.
A noter que l’opposition républicaine exige de la CENI, la publication de « vrais résultats issus des urnes », sans quoi, elle se dit prête à recourir à tous les moyens que lui offre la constitution pour se faire entendre.
Alhassane Djigué