Depuis bientôt un mois, le président de la République, conformément à ses engagements, continue ses consultations avec des acteurs socio-politiques du pays, qu’il qualifie de majorité silencieuse.
C’était autour des opérateurs économiques le week-end dernier, de discuter avec le chef de leurs préoccupations.
L’occasion mise à profit à cet effet par un jeune entrepreneur, d’exposer à son interlocuteur Président, les difficultés qu’il a avec la direction nationale des impôts, de lui payer l’intégralité de sa facture pour un contrat d’ameublement des bureaux de cette administration fiscale qu’il dit d’ailleurs, avoir entièrement exécuté.
L’intervention de Dadi Camara, puisque c’est de lui qu’il s’agit, entrecoupée à des moments par les cris poussés par ses collègues présents ce jour dans la salle du palais Sékoutoureya, cette intervention a déchaîné les passions les plus folles sur les réseaux sociaux et dans certains médias.
Mais de quoi s’agit-il ?
D’après nos enquêtes, l’affaire remonte de la nomination de l’actuel Directeur national des impôts.
Aboubacar Makissa Camara, à sa prise de fonction, a inscrit dans son agenda, l’amélioration du cadre de travail dans son service. Un facteur, qui selon lui, est un gage de bonnes performances.
Ainsi, l’opérateur économique Dadi Camara, s’était engagé à livrer les biens matériels aux différents services, pour être payé par ces services au fur et à mesure que le matériel est livré, a-t-on appris de nos sources proches du dossier.
La même source nous révèle aussi que les différents services des impôts, auraient effectué les payements, des quotes-parts d’amendes devant leur revenir indépendamment des lignes budgétaires allouées à l’administration fiscale pour son fonctionnement.
Aux impôts, il nous a été dit, que les équipements ont été livrés et estampillés « Bien de l’Etat » suite à leur installation. Une présence dont le reporter a pu constater dans les bureaux meublés.
Le reçu de payement de la dernière facture délivrée à Dadi Camara, PDG de CIFREE-Guinée, la société exécutrice du contrat, dont mosaiqueguinee s’est procuré une copie, hypothèque sérieusement les accusations faites par le jeune entrepreneur en présence du Président de la République.
Par ailleurs, des langues soutiennent que cette déclaration avec fracas du jeune entrepreneur à Sekoutoureya, ne serait qu’un règlement de compte contre le directeur national des impôts.
Ces personnes soutiennent que Dadi qui rêvait d’être le prochain maire de Matoto, n’a pas pardonné à Makissa, qui a été il faut nécessairement le rappeler, président du comité d’appui aux élections dans cette commune.
Il reprocherait à ce dernier de l’avoir déchu de sa première place sur la liste du RPG dans ladite commune.
On en verra encore, ses sorties du genre, jugées opportunistes, au fil de ses rencontres initiées par le patron de Sékoutoureya
Ci-dessous, copie du reçu de paiement de la dernière facture à l’entreprise du sieur Dadi Csamara :
Mohamed