Aussitôt les travaux du comité de suivi des accords politiques, le président du parti de l’Union des Forces du Changement (UFC) soutient qu’il faut respecter la loi. Il l’a fait savoir au cours de son intervention à l’occasion de l’assemblée générale de son parti qui s’est tenue ce samedi, 07 avril 2018 à son siège à Taouya.
« D’après ce que nous avons écouté de la lecture du communiqué lors de la rencontre entre le Président de la République et le Chef de file de l’opposition, il s’agit de 12 communes en tout, sur 342. Donc les contestations concernent 4% et apparemment pour les 96%. Il y a un accord à ce niveau ».
C’est pourquoi avoue-t-il, qu’en tant que patriote guinéen, il n’est pas prêt à utiliser un remède qui va faire plus de mal que le mal lui-même. Car, si au niveau du comité de suivi, les résultats proclamés de façon définitive par la CENI sont modifiés, cela veut dire selon lui: « qu’on a violé la constitution, qu’on a dénié à la CENI ces prérogatifs et aussi qu’on a déjugé les juges qui se sont prononcés sur les contentieux électoraux. Cela voudra dire aussi qu’on peut remettre en cause à l’avenir toute décision de la justice pour peu qu’on soit déterminé à créer des problèmes, à faire des manifestations, à taper sur la table. Donc on remet en cause la crédibilité de notre système judiciaire. Il faut qu’on respecte la loi », a demandé l’ancien membre de l’opposition républicaine.
Il faut noter qu’au cours de cette rencontre, il a promis qu’il est prêt à perdre quelques communes pour ne pas remettre en cause la constitution.
Il termine en disant se posant la question de savoir, comment ça va se passer en 2020 si les résultats sont modifiés aujourd’hui après leur validation par la justice.
Marly Sall