Comment booster l’emploi de la jeune diaspora guinéenne vivant en France? C’est l’ambition nourrie par l’Association des jeunes Guinéens de France (AJGF), en collaboration avec le ministère du travail, de l’emploi, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, à travers l’Agence Guinéenne pour la Promotion de l’Emploi (AGUIPE).
En prélude à cette troisième édition du salon prévu pour les 27 et 28 avril prochains en France, l’AJGP a organisé une conférence de presse ce jeudi, 12 avril 2018. Au cours de celle-ci, son secrétaire général est amplement revenu sur les préparatifs de cette nouvelle édition.
«Les préparatifs vont bon train. Aujourd’hui, beaucoup d’entreprises ont confirmé leur présence, mais aussi des partenaires parce qu’il y a deux journées. Alors la première va plus parler des thématiques d’insertion des jeunes de la diaspora et des dispositifs qui existent en termes d’affaires. Des formations aussi vont commencer sur l’entrepreneuriat pour aider ces jeunes à préparer leur business model, à connaître les aspects juridiques pour mieux présenter leurs projets aux investisseurs. Nous pensons qu’aujourd’hui nous sommes prêts pour entamer ces jours qui vont plus vulgariser l’employabilité des jeunes de Guinée en France »,précise Mohamed Bérété.
Pour sa part, le directeur général de l’Agence Guinéenne pour la promotion de l’emploi (AGUIPE), a émis le souhait d’élargir le projet à d’autres pays, elle a aussi invité les initiateurs à plus d’efforts dans leur combat pour la promotion de l’emploi.
«A travers cette activité, nous essayons de concrétiser la politique de l’emploi de l’État guinéen. C’est le mandat qui nous a été adressé par le ministre de l’emploi et du travail, de faire en sorte que des accompagnements appropriés soient recommandés ou préconisés pour tous les Guinéens qui ont besoin de chercher de l’emploi. Ce salon qui est à sa troisième édition a été accompagné par le ministère de l’emploi depuis 2012. L’AGUIPE fera en sorte que les prochaines éditions soient étendues au Canada pour que des compatriotes qui sont aux États-Unis en bénéficient. Pour nous, il faut mobiliser les entreprises, chercher la confiance auprès de l’ambassade pour faciliter l’obtention des visas, avoir le profil ou le besoin des entreprises par rapport au recrutement ou aux rencontres futures et surtout faire en sorte que l’AJGF tienne promesse comme elle a toujours fait, de nature à ce que les jeunes soient disponibles et que les rencontres se fassent bien »,déclare Sékou Mara.
Alhassane Fofana