Le ministre de la justice, Cheick Sacko a mis en place un comité de suivi suite à l’arrêté du 09 avril 2018, dans le cadre de l’organisation, de la sécurisation et du financement dudit procès.
L’avocat des victimes du 28 septembre, Me Hamidou Barry joint ce vendredi, 13 avril 2018 par notre rédaction qui n’est pas assez optimiste, déplore la faible représentativité de la société civile dans ce comité de pilotage.
« Ce que nous déplorons, c’est le fait que le comité de pilotage ne comprenne qu’un seul membre qui représente la société civile sur 12. C’est vrai que la justice a fait beaucoup de choses, mais c’est l’œuvre de l’OJDH, de l’AVIPA et de la FIDH. Ce sont principalement ces trois organisations qui ont accompagné ces victimes. Donc si aujourd’hui, nous apprenons que la société civile n’est représentée que par un seul membre sur 12, je crois qu’il y a un manque. Nous n’apprécions pas cela. Nous souhaitons que ce nombre soit revu à la hausse, qu’elle soit représentée au moins par 3 membres », a-t-il plaidé au micro de notre reporter.
Selon Me Hamidou Barry, ce comité de pilotage est une chose, mais trouver le lieu où tenir ce procès et le débuter en est une autre, ajoute-t-il.
« Nous demandons qu’il y ait un procès juste, équitable et inclusif où, il y a toutes les parties, cela dans l’intérêt de tout le monde », a conclu l’avocat des victimes.
Marly Sall