Réunis en atelier le 27 mars dernier, les professionnels de la chaîne du livre ont élaboré, un projet de loi, portant industrie du livre en Guinée, ce, conformément à l’accord de Florence et du protocole de Nairobi.
Objectif, amener le législateur guinéen à ratifier l’accord de Florence, mais aussi à adopter une loi permettant de protéger les écrivains du pays.
Ce projet a été présenté et remis aux autorités ce lundi, 09 avril 2018, dans les locaux de la maison d’édition: Harmatan-Guinée situé dans la commune de Kaloun.
Répondant à la question de savoir pourquoi l’élaboration de ce projet de loi, Dr Thierno Souleymane Diallo, dira.
« Le métier du livre doit être protégé par des lois, comme toute activité humaine. Les écrivains guinéens ne sont protégés par aucune loi contrairement aux autres de la sous-région. Notre industrie du livre qui est nouvellement née est dénouée de lois. Nous ne sommes pas partis à l’accord de Florence qui permet la transmission et l’importation des biens culturels à plus forte raison au protocole de Nairobi qui défend et protège tous les aspects du livre et de l’écrivain. C’est pour cette raison que nous avons décidé de faire ce projet de loi pour protéger les écrivains guinéens, réduire les taxes douanières sur les produits littéraires conformément à l’accord de Florence, et permettre à nos citoyens d’avoir facilement des livres, pour enfin renforcer leur niveau de culture et de connaissance. », a-t-il précisé.
Après avoir reçu le document de plaidoyer pour la ratification de l’accord de Florence et le protocole de Nairobi afin d’adopter la loi portant industrie du livre en Guinée, le directeur national adjoint du livre et de la lecture publique du ministère de la culture, Hamza Kaba, a promis d’accompagner cette idée qui, selon lui est primordial pour le développement du livre et de la lecture en Guinée.
« Au nom de mon ministre, nous allons accompagner ce projet de loi à l’Assemblée nationale ce, pour protéger les acteurs du livre et leur permettre de bénéficier du fruit de leur travail », a rassuré Hamza Kaba.
À rappeler que c’est sur la demande du commissariat général de Conakry Capitale mondiale du livre que ce projet de loi contenant 30 articles a été élaboré.
Bouka Barry