La rencontre entre le Président de la République et le Chef de file de l’opposition, qui a permis le réveil du comité de suivi et de mise en œuvre des accords politiques du 12 octobre, n’a de mérite que l’apaisement éphémère qu’elle a pu engendrer.
La 20ème session des travaux de ce comité de suivi qui devrait être l’amorce d’un autre dialogue pour un autre consensus, pourrait bien au contraire être l’amorce d’une autre crise majeure.
Les parties prenantes, mouvance et opposition, ont chacune, des agendas divergents qui provoqueront à coup sûr, un blocage profond.
A l’UFDG, on est sans concession sur la principale réclamation, celle qui consiste à obtenir la publication de ce qu’elle appelle ‘’les vrais résultats’’ issus des communales du 04 février.
Des responsables de cette formation politique contractés, rassurent que tout devait être réglé à la prochaine session, au pire, trois sessions plus tard. Ils ont alors fixé les limites dans le temps, qui pourraient être un obstacle, donc un piège.
Au RPG, les responsables jurent devant les dieux de ne point céder devant cette exigence de l’opposition pour éviter un précédent fâcheux dans le processus électoral.
La situation devrait embarrasser le Président de la république, qui fait face à l’intransigeance de son parti à ne point céder sur les réclamations et par conséquent, aux menaces d’un nouvel embrasement politique du fait du mécontentement de l’opposition.
ML Cissé