Ibrahima Kalil Konaté était ce week-end dans les locaux de mosaiqueguinee.com à Petit-Simbaya, dans la commune de Ratoma pour une visite de courtoisie.
Les reporters de cette rédaction ont profité de l’occasion pour s’entretenir avec le ministre qui n’a pas eu du mal à répondre à toutes les questions.
Lors de ses réponses, le cas du lycée des jeunes filles situé à Lambandji, dans la commune de Ratoma a été abordé par K au Carré qui entend supprimer cette école qui selon lui est une stigmatisation dont sont victimes les jeunes filles qui rêvent de s’engager aussi dans une compétition avec les garçons.
« Nulle part dans le monde, on parle des lycées des jeunes filles, ça n’existe nulle part. Au moment que les jeunes filles se battent pour être égales aux jeunes garçons partout, il n’est pas question d’ouvrir une école et dire lycée des jeunes filles. Le nom même est stigmatisant. A l’avenir, nous allons supprimer cette école à la demande des jeunes filles .Elles veulent affronter les hommes sur les mêmes tables-bancs », nous a confié le ministre.
Selon lui, cette école coûtait chèrement à l’Etat. C’est grâce à son arrivée à la tête de ce ministère qu’ils ont pu bénéficier d’une autre école.
« Cette école que ces jeunes filles occupaient a 40 salles de classes et on paye cher cette école et quand je suis venu dans ce ministère, j’ai renégocié avec le propriétaire de cette école et j’ai obtenu un gain de neuf cent millions qui m’a permis de trouver une autre école dans la commune de Ratoma et j’ai transféré ces jeunes filles pour que les 40 salles de classe des jeunes filles de Lambamdji abritent à la fois 20 salles de classes pour le Collège et 20 pour le lycée et avec le montant qui servait à payer les quinze salles de classes nous a permis d’avoir trois écoles », a-t-il déclaré à la rédaction de mosaiqueguinee.com.
Il faut rappeler Ibrahima Kalil Konaté (K au Carré) n’a pas aussi manqué de se prononcer sur le niveau de l’enseignant guinéen.
Aissata Barry