Des jeunes de la commune urbaine de Mandiana étaient à nouveau dans la rue ce vendredi, 13 avril 2018 pour poursuivre leurs réclamations qui consistent à la reprise des travaux de bitumage des voiries urbaines et de construction d’infrastructures.
Selon un jeune résidant de Mandiana joint au téléphone par notre rédaction cet après-midi, ils ont fini par être dissuadé par les sages de la préfecture.
Ils annoncent tout de même un ultimatum de sept (7) jours qu’ils lancent aux autorités préfectorales.
« Hier, le préfet a tenu une réunion à la préfecture avec les jeunes de Mandiana, les sages et les directeurs préfectoraux au cours de laquelle il (le préfet NDLR) a dit que le Président de la République l’a appelé pour lui dire qu’il a besoin d’une équipe de jeunes de Mandiana à Sékouteréyah. Mais, au sortir de la réunion, on avait l’incertitude de ce qu’il a avancé. C’est pourquoi on a décidé de continuer nos manifestations ce jour. Mais suite à l’intervention des imams, on a fini par arrêter. Nous donnons une semaine aux autorités, si les machines ne reviennent pas pour reprendre les travaux et si les travaux de construction de la maison des jeunes et des ponts n’ont pas commencé, nous allons reprendre les manifestations le vendredi prochain », nous a expliqué Nouhan Bayo, un des jeunes meneurs de cette action à Mandiana.
Selon lui, les ponts dont les réalisations ont été promises par le pouvoir en place, sont entre autres, le pont sur le fleuve Milo à partir de la sous-préfecture de Sansandô, celui sur le fleuve Djoliba en partant à la sous-préfecture de Dialakoro et celui sur le fleuve Sankaranin dans la commune urbaine Mandiana.
Toutes nos tentatives pour joindre le préfet de cette zone sont restées sans succès.
A rappeler que lors des premières manifestations dans cette préfecture de la Haute Guinée, la ministre des Travaux publics qui y était en séjour, a échappé de justesse à une prise à partie.
Affaire à suivre !
Mamadou Sagnane