C’est ce mardi que le juriste Alya Diaby, dont l’élection à la tête de l’Institution Nationale Independante des Droits de l’Homme (INIDH) est plutôt controversée, voulait prendre fonction.
Mais il lui faudra attendre encore pour prendre la place de celui qu’il a remplacé dans des conditions pas encore claires.
Le président sortant, Mamadi Kaba, n’y a pas pointé son nez.
Ce n’est seulement le président sortant qui était absent. Sur place, il y avait moins de dix commissaires présents alors que l’institution en compte au moins 27 vivants.
Pas d’animation, pas de parents comme on en a l’habitude dans les cérémonies de passation de service au sein de l’administration publique guinéenne.
Venu assister à la cérémonie à laquelle il était convié, le Conseiller du Chef de l’Etat chargé des relations avec les Institutions est reparti sans voir le nouveau président installé dans ses nouvelles fonctions.
« La passation de service est reportée à une date ultérieure parce que le président sortant n’est pas venu. Il n’est pas bien portant« , a balancé une dame chargée de nous faire le compte-rendu.
A noter que le président sortant était encore absent lors du congrès électif au cours duquel Alya Diaby, fraîchement débarqué à la Cour constitutionnelle, a été élu dans des conditions jusque-là contestées par son principal challengeur, et fustigées par de nombreux hommes de droit.
Thierno Amadou M’Bonet Camara