Ce samedi 14 avril 2018, madame la ministre de l’économie et des finances, accompagnée d’une délégation est venue constater le début des livraisons des bureaux de la direction de la trésorerie équipés de meubles faits par des artisans locaux.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la valorisation de la main d’œuvre locale.
Maladho Kaba soutient que ceci montre qu’on peut effectivement utiliser les capacités artisanales de nos menuisiers et qu’on peut également utiliser les ressources du pays pour obtenir ces produits finis (mobiliers) qui sont à son avis de très bonne qualité. Elle se dit donc satisfaite du travail de ces artisans locaux.
« C’’est vrai qu’aujourd’hui, nous du ministère de l’économie et des finances, avons souhaité avoir ce projet pilote pour montrer ce que le Président ne cesse de nous dire, c’est-à-dire produire ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons. Je suis aujourd’hui très satisfaite. Ce que je vois ici me semble satisfaire aux exigences que nous avions données. Je suis contente puisque le délai aussi a été respecté », a-t-elle fait savoir.
Cela va favoriser le développement de notre pays dit-elle, et la distribution des revenus à nos artisans.
« Cela comme vous le savez, a un impact sur l’économie puisque nous consacrons une partie de celle-ci à notre économie locale et que cela permet aussi d’améliorer la qualité des biens que nous produisons. Avec ces techniques, je crois que ça permet de promouvoir un artisanat de qualité », a précisé la ministre.
Comment faire pour mieux organiser la filière bois pour que ces menuisiers soient aussi capables de répondre à des besoins beaucoup plus grands ? Tel est l’un des défis soulevés par Mme Maladho Kaba.
Prenant la parole, le directeur de la guinéenne des bois de l’ébénisterie et de la menuiserie, Mohamed Lamine Condé a remercié le Chef de l’État sans oublier la ministre du département de l’Economie et des Finances. Il a tout de même signalé, le fait que le bois ne soit pas sec, ce qui représente l’une des difficultés qu’ils rencontrent dans l’exercice de leur métier.
Marly Sall