Voilà ce qui vient ainsi mettre un terme au débat sur la légitimité et la légalité d’Aboubacar Soumah, l’intrépide syndicaliste qui a mené la dernière grève dans le secteur éducatif et qui a contraint le gouvernement Youla à augmenter le salaire des fonctionnaires guinéens à hauteur de 40 % échelonnés.
Aboubacar Soumah qui exigeait de l’inspecteur général du travail que lui soit adressé une lettre, non en tant qu’Aboubacar Soumah, mais en tant que Secrétaire général du SLECG (Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée), vient d’obtenir satisfaction de sa revendication.
En effet, l’inspecteur général du travail qui avait auparavant adressé une lettre à la personne d’Aboubacar Soumah et non au secrétaire général du SLECG vient de rectifier le tir en écrivant cette fois à Aboubacar Soumah, Secrétaire général du SLECG et dont mosaiqueguinee.com a copie.
Décidement, Aboubacar Soumah semble remporter le bras de fer qui avait commencé à prendre corps entre le SLECG qu’il dirige et l’Etat guinéen.
L’on se rappelle, Aboubacar Soumah avait menacé de déclencher une nouvelle grève illimitée dans le même secteur éducatif si sa reconnaissance en tant que Secrétaire général du SLECG n’était pas actée par des autorités. Reconnaissance qui lui permettrait de participer aux négociations portant sur les huit millions de francs guinéens comme salaire des enseignants du pays. L’imperturbable syndicaliste avait même déjà annoncé qu’il ne prendrait pas part à ces négociations devant s’ouvrir demain vendredi. Il avait pour cela donné comme délai de sa reconnaissance jusqu’au 25 de ce mois, sous peine de déclencher une autre grève illimitée dans tout le pays.