On en reparlera pour longtemps encore, car le sujet semble transgresser la procédure en la matière.
Il s’agit bien sûr du limogeage du procureur général Moundjour Chérif par le Président de la république en début de week-end.
Rarement, un décret du Président Alpha Condé, n’a aussi fait réagir dans l’opinion.
Après avoir rappelé dans un précédent article, l’étonnement du haut conseil de la magistrature, lequel étonnement s’il s’avère, viendrait confirmer tous les soupçons faisant état de violation de la procédure en l’espèce, voici que d’autres raisons peuvent bien susciter la curiosité.
D’après nos enquêtes, une coïncidence presque troublante a frappé notre attention.
En effet, il apparaît qu’une rencontre a eu lieu entre M. Moundjour chérif et des représentants d’associations de presse, 72 h seulement avant le fameux décret du chef de l’Etat.
Les représentants des médias étaient allés s’informer auprès du procureur d’alors, de l’évolution de la plainte qu’ils ont portée contre des officiers de la gendarmerie, accusés d’avoir fait subir des violences corporelles et d’autres dommages aux journalistes. C’était à l’Eco3 de Matam, en marge de la détention d’un des leurs, c’est important de le rappeler.
A l’occasion de cette rencontre, a-t-on appris de nos sources, le partant, a informé les représentants de médias, qu’il est à mesure de poursuivre, un des trois officiers de la gendarmerie contre lesquels il y a eu des plaintes.
Nos sources, nous informent que cet engagement pris par Moundjour, aurait été le pêché de trop qui aurait précipité son départ.
On nous rapporte que le haut commandement de la gendarmerie, le bourreau de la presse en 2017, qui s’est toujours battu contre le jugement de ces officiers, cela est certain à travers ses démarches pas sincères de règlement à l’amiable, aurait été outré et aurait rouspété. Le président ainsi, soutient la même source, en aurait été sensible.
Les commentaires n’en finissent pas pour expliquer le décret, surtout que le Président de la république a ouvert le bal, lui qui s’est justifié en disant que le magistrat n’est pas à la hauteur.
Mohamed