Plus d’un mois après la reprise des travaux du comité de suivi de l’accord politique du 12 octobre, les acteurs n’arrivent toujours pas à s’entendre sur une solution autour du contentieux électoral né au lendemain des communales du 04 février 2018.
Ce lundi, 07 mai 2018, les délégués des partis et les experts de la communauté internationale étaient une nouvelle fois autour du président du comité de suivi, le ministre de l’Administration du Territoire, tutelle des partis politiques. Les discussions ont porté sur l’audit du fichier électoral, la loi sur la CENI et le contentieux électoral.
Au sortir de la réunion, Cellou Baldé de l’UFDG a fait cas d’une proposition faite par les experts. «Les experts ont fait la proposition en disant qu’ils pensent que pour les communes pour lesquelles aucun parti à lui seul ne peut composer les exécutifs communaux, qu’une solution négociée pourrait être trouvée et que pour les quartiers et les districts qu’il faut se référer aux vrais résultats qui ont été affichés dans les bureaux de votes. Les modalités de ce qui va être fait, la méthodologie, nous avons décidé de nous retrouver mercredi pour voir la faisabilité de cette solution négociée», confie-t-il.
A son tour, l’honorable Amadou Damaro Camara, chef de la délégation du RPG Arc-en-ciel, a donné une autre version. «Les experts ont fait des propositions basées exclusivement sur les résultats proclamés par la CENI et confirmés par la justice. C’est la seule voie qui ne violerait pas la loi», affirme-t-il.
Dr Deen Touré de l’UFR, quant à lui, a dit garder l’espoir qu’une solution sera trouvée très prochainement.
«Pour la CENI et l’audit du fichier, la commission qui est constituée au niveau du parlement entre les 3 groupes est en train de travailler pour mettre une proposition écrite sur la table. Concernant les différends électoraux, probablement la semaine prochaine, il y aura une dernière séance et on espère aboutir à une solution pour tout le monde», dit-il.
Abdourahamane Diallo
Ce lundi, 07 mai 2018, les délégués des partis et les experts de la communauté internationale étaient une nouvelle fois autour du président du comité de suivi, le ministre de l’Administration du Territoire, tutelle des partis politiques. Les discussions ont porté sur l’audit du fichier électoral, la loi sur la CENI et le contentieux électoral.
Au sortir de la réunion, Cellou Baldé de l’UFDG a fait cas d’une proposition faite par les experts. «Les experts ont fait la proposition en disant qu’ils pensent que pour les communes pour lesquelles aucun parti à lui seul ne peut composer les exécutifs communaux, qu’une solution négociée pourrait être trouvée et que pour les quartiers et les districts qu’il faut se référer aux vrais résultats qui ont été affichés dans les bureaux de votes. Les modalités de ce qui va être fait, la méthodologie, nous avons décidé de nous retrouver mercredi pour voir la faisabilité de cette solution négociée», confie-t-il.
A son tour, l’honorable Amadou Damaro Camara, chef de la délégation du RPG Arc-en-ciel, a donné une autre version. «Les experts ont fait des propositions basées exclusivement sur les résultats proclamés par la CENI et confirmés par la justice. C’est la seule voie qui ne violerait pas la loi», affirme-t-il.
Dr Deen Touré de l’UFR, quant à lui, a dit garder l’espoir qu’une solution sera trouvée très prochainement.
«Pour la CENI et l’audit du fichier, la commission qui est constituée au niveau du parlement entre les 3 groupes est en train de travailler pour mettre une proposition écrite sur la table. Concernant les différends électoraux, probablement la semaine prochaine, il y aura une dernière séance et on espère aboutir à une solution pour tout le monde», dit-il.
Abdourahamane Diallo