Le jeune frère du ministre de l’unité nationale et de la citoyenneté, Salemou Diaby, décédé le dimanche 06 mai 2018, dans le district de Sanola, commune urbaine de Coyah, a regagné sa dernière demeure hier lundi à Kindia, sa ville natale. Il se repose désormais au cimetière de Kondéta auprès de sa mère décédée en 2015.
Dès ce lundi matin, parents, amis et proches avaient rallié la morgue de l’hôpital Sino-guinéen pour assister à la cérémonie de la levée du corps.
De là-bas, le cortège s’est ébranlé vers Kindia. Et deux heures de route ont suffi pour arriver avec le corps de Salemou Diaby à Kindia, sa ville natale, où attendaient dèjà tout le reste de la famille de Kania et connaissances.
Dès l’arrivée du corps, il a été conduit à la mosquée Kondéta pour des cérémonies de recueillement.
Devant les citoyens venus des quartiers de Kindia, le secrétaire général de la ligue préfectorale de Kindia, Elhadj Amadou Sylla, a pendant 1 heure, rappelé aux uns et aux autres, la nécessité d’être sur le bon chemin et de suivre les principes établis par Dieu et ceux du prophète Mohamed, paix et salut sur lui, car dit-il, la mort est au chevet de tout un chacun.
« Nous devons être tout temps proches de Dieu. Faire du bien, s’aimer et s’accepter, ce, malgré nos multiples différences. La mort ne cherche pas à savoir qui est jeune, vieux ou adulte. Qui pouvait imaginer que Salemou allait être devant son papa âgé de plus de 85 ans ? Personne. Je dis bien personne. Alors vous jeunes, cette disparition doit être pour vous une véritable prise de conscience. Accomplissez alors vos prières, méfiez-vous de la drogue et de l’alcool et.. », a-t-il conseillé.
De son côté, Karamba Diaby a, au nom de la famille, remercié tous ceux qui, de près ou de loin, ont compati à leur douleur, notamment le chef de l’État qui s’est déplacé en personne pour présenter ses condoléances à la famille.
« Nous n’avons plus besoin de pleurer notre frère. Depuis sa disparition hier, les Guinéens de tout bord sont à nos côtés. Le Chef de l’État, malgré ses occupations, est venu compatir à notre douleur. Voilà des actes qui nous font dire, nous membres de sa famille que notre frère Salemou n’a pas vécu inutilement. Encore une fois, la famille vous dit merci. », a laissé entendre Karamba Diaby, les larmes aux yeux.
Salemou Diaby s’en va en laissant ainsi derrière lui, une veuve et 3 enfants.
Bouka Barry