La ministre de l’Action Sociale, de la promotion Féminine et de l’Enfance s’est exprimée cet après-midi sur la journée Internationale de Sensibilisation à l’albinisme célébrée ce mercredi 13 juin 2018 à travers le monde.
Pour célébrer cette journée des personnes atteintes d’albinisme, la ministre Mariame Sylla a pris part à l’atelier d’appropriation et de validation de l’avant-projet de loi portant protection et promotion des droits des personnes atteintes d’albinisme en Guinée.
«C’est pour moi un grand honneur de me retrouver dans cette salle pour conférer un cachet particulier à la célébration de la quatrième journée internationale de sensibilisation à l’albinisme. Cet engament est la matérialisation évidente de la lettre de mission conférée à notre département, qui est celle d’assurer la protection et la promotion des groupes sociaux les plus marginalisées. Notamment en raison de leur statut physique », a indiqué la ministre Mariame Sylla.
Ce 13 juin, poursuit-elle, l’humanité rend hommage aux personnes atteintes d’albinisme appelées couramment et péjorativement albinos. «A ce titre, mon département a pris la responsabilité de réorienter le sens de la célébration par l’examen et l’appropriation d’un avant-projet de loi visant à assurer leur protection et leur promotion… Les personnes ciblées sont victimes en raison de leur constitution physique, de différente forme d’injustice qui se ressentent sur plusieurs inégalités structurelles», ajoute-t-elle.
Présent à cette cérémonie, le ministre en charge de l’Unité nationale, Gassama Diaby, a exprimé sa solidarité aux personnes atteintes d’albinisme.
«C’est une question de justice et de dignité pour vous. Je crois que ce combat doit être mené et j’ai espoir qu’il sera gagné. Tous les êtres humains naissent libres et égaux en droit et en dignité. Le respect dans la différence peut nous garantir la paix et ce projet aura le soutien de tous ceux qui se battent de façon générale pour les questions des droits humains dans notre pays » rassure le ministre de l’unité national et de la réconciliation.
Saidou Barry