La Chambre des Mines de Guinée a tenu ce jeudi, 28 juin 2018, une assemblée générale ordinaire. L’activité a eu lieu dans un réceptif hôtelier en présence de représentants des sociétés minières évoluant en Guinée.
L’objectif était de trouver les voies et moyens pour corriger des insuffisances qui subsistent dans le secteur.
N’Diaye Malick, Directeur financier de GAC (Guinea Allumina Corporation) et président du Conseil d’Administration de la chambre des mines de Guinée a parlé du travail auquel sa structure doit s’atteler.
«Les objectifs, nous les avons déjà. Il y a les questions de TVA, les questions de douane, de sécurité et les questions d’harmonisation. La Guinée sera le premier producteur de bauxite, il n’ y a pas de doute à cela. La Guinée est en train d’investir aujourd’hui dans l’or. Elle est en train de développer la filière du fer. Le granite, le diamant, on en parle aussi. Donc il faut que la chambre des mines puisse jouer son rôle d’harmonisation des standards. C’est à cela que nous devons nous atteler pour pouvoir rehausser ou définir les standards pour que tout acteur qui rentre dans le secteur minier puisse au minimum appliquer ces standards», indique-t-il.
Sékou Ahmed Keïta, chef de cabinet du ministère des mines et représentants du ministre Abdoulaye Magassouba, a, pour sa part, remercié les partenaires et rassuré que des solutions seront trouvées aux questions évoquées.
«Si aujourd’hui la Guinée est classée troisième pays producteurs de la bauxite, c’est grâce à l’investissement des partenaires. Donc il fallait les remercier, mais aussi les rappeler des responsabilités envers l’Etat, envers les populations. Le contenu local et de développement communautaire ont été abordés, parce que c’est très important que les sociétés minières respectent les dispositions légales en la matière. C’était aussi pour nous une occasion de rassurer les sociétés minières que leur sécurité est une priorité pour l’Etat», assure-t-il.
Un travail est d’ailleurs en train d’être fait avec le ministère de la Défense pour déployer des unités spécialisées afin de sécuriser les zones et les sociétés minières, souligne le chef de cabinet du ministère des Mines et de la Géologie.
Abdourahamane Diallo