La remise du prix de la 5ème éditions Hadiatou Sow du journalisme, a eu lieu ce vendredi 22 juin au centre culturel franco guinéen.
Parmi les neuf candidatures déposées, trois ont été retenues.
Il s’agit de celle de Marie Angélique Bangoura de la télévision nationale, de Kadiatou Diallo, correspondante du site vision Guinée à Labé et Sidigbhé Condé de la radio parlementaire.
C’est par un vibrant hommage rendu aux confrères et consœurs disparus ces dernières années que la présidente de l’AFEM a entamé son discours.
« Ce concours qu’on organise chaque année, est une forme de sensibilisation, d’encouragement, mais également de récompense des femmes exerçant le métier de journaliste. C’est aussi de promouvoir les femmes de médias, promouvoir la qualité de leur travail et aussi renforcer le pouvoir éditorial des femmes », a justifié Monique Curtus.
Les membres du jury, composés des journalistes éminents sont par la voix de leur rapporteur, revenus sur les critères de choix des trois gagnantes du prix Hadiatou Sow.
« Nous avons reçu neuf candidatures reparties dans le domaine de la télé, radio et presse en ligne. Mais ce que nous déplorons, c’est le fait qu’il n’y a pas eu de candidatures pour la presse écrite. Les thèmes étaient axés sur la démocratie, c’est à dire femmes et élections communales, de l’environnement, c’est à dire sur l’insalubrité et de l’énergie. Mais les trois lauréates ont été retenues par rapport à leur professionnalisme, leur pertinence dans le traitement des différents sujets qu’elles ont choisis, la vivacité, la pertinence et l’originalité », a expliqué Aminata Sangaré, journaliste à la RTG.
Les trois lauréates ont compéti respectivement sur les thèmes, femmes insalubrité et femmes et politique. Elles ont reçu comme récompense, des matériels de travail, des trophées et des satisfécits.
Kadiatou Diallo, l’une des deux gagnantes, a, sourire aux lèvres, dit tous ses sentiments de satisfaction.
« Mon article porte sur l’insalubrité dans la région de Labé, parce que tout simplement le temps que j’ai eu à passer à Labé, les ordures ne font qu’augmenter du jour au lendemain. Je l’ai fait pour alerter les autorités sur ce phénomène environnemental qui inquiète. Je suis vraiment ravie et à travers ce prix, je compte aller plus loin dans mon métier et porter le flambeau du journalisme féminin », s’est exprimée l’une des deux lauréates.
Les représentants de la présidente de la HAC, du ministère de la Communication et le directeur de la télévision nationale, Fodé Tass sylla, ont tous déploré le faible taux de responsabilité des femmes dans les rédactions avant de plaider pour le rééquilibrage des postes de responsabilité.
Aissata Barry