Décidément, les résultats des dernières élections communales du 04 février 2018, restent toujours en travers des gorges à l’UFDG.
Le député Abdoulaye Diouma Diallo, moins connu au bataillon et proche de Cellou Dalein, dans un entretien à notre rédaction, a exprimé sa colère pour dénoncer le fonctionnement de la CENI, puis qu’il a le pressentiment que cette institution électorale est ‘’ inféodée’’.
« La CENI qui gère les élections en Guinée doit faire l’objet de changement. Nous devons voter une loi pour mettre en place une nouvelle CENI à la place de celle qui fait les élections en Guinée depuis 2010, et qui s’est révélée totalement incapable, parce que non intègre, non honnête, elle est techniquement incompétente », en déduit le député Abdoulaye Diouma Diallo de l’assemblée nationale et par ailleurs membre du bureau politique national du principal parti de l’opposition guinéenne.
Sur la question du fichier électoral, le même député Abdoulaye Diouma Diallo, se montre tout aussi caustique : « Nous devons aussi changer le fichier électoral guinéen parce que tout le monde le sait, ce fichier est foncièrement corrompu. Un fichier de 6 millions d’électeurs pour une population officielle de dix million six cent mille (10.600.000), ça n’existe dans aucun pays au monde. Ces problèmes-là étaient actés dans les dialogues… », rappel-il chèrement.
Et d’ajouter une mesure du parti : « La direction nationale de l’UFDG a décidé de faire face aux structures du parti à la base, aux fédérations, aux sections et comité de base et à tout autre personnel à la base pour qu’ils se mobilisent, parce que malgré toute notre patience, il y a de l’autre côté, la volonté de ne pas respecter les engagements…. Nous voulons la paix et la concorde nationale, notre président l’a prouvé depuis 2010, et la direction du pari l’a accompagné dans ce sens ».
Pour conclure, il déverse un stock de souvenir sur un sujet rétrograde de la présidentielle de 2010. Non sans oublier les communales du 04 février 2018 : « depuis 2010, l’UFDG gagne les élections, tout le monde le sait et ces élections locales du 4 février 2018, L’UFDG les a remportées haut les mains, parce que malgré la gravité de fraudes auxquelles, s’est livrée le gouvernement, son administration du territoire et sa CENI, nous avons eu des résultats brillants, remarquables partout », croit-il savoir.
Saidou Barry