Du 02 au 18 décembre 2018, les meilleures équipes féminines africaines de Handball se donnent rendez-vous au Congo. C’est la 23ème édition du championnat d’Afrique des nations de handball féminin, organisé par la Confédération africaine de handball (CAHB). La Guinée, dont le handball ne cesse de sortir la tête de l’eau, s’apprête à participer à cette compétition.
Les préparatifs, la venue de binationales dans l’équipe nationale créent déjà un engouement rassurant autour de cette future participation de Conakry à ce rendez-vous des grandes nations de handball.
Un tour à la fédération guinéenne de handball suffit pour s’en rendre compte
«Contrairement à la précédente coupe d’Afrique, où nous n’avons pas bénéficié de stage de préparation, cette fois-ci les autorités du département des sports nous ont vite écrit pour nous demander de préparer l’équipe. C’est ce qui fait que du 04 au 10 juin, il y a eu un premier regroupement en France et en Espagne. Nous avons envoyé un programme des préparatifs de notre sélection nationale. Cette année, on a bon espoir parce que l’équipe a tout le temps de se préparer», nous a dévoilé Mamadouba Paye Camara, président de la Fédération guinéenne de handball.
Cerise sur le gâteau, un nombre important de binationales ont accepté de venir porter le tricolore guinéen dans cette compétition. Ces compatriotes, à l’image de Djénaba Tandja, qui joue à Toulon, évoluent toutes dans de grandes équipes européennes.
En allant à cette compétition, la Fédération guinéenne de handball, se fixe un objectif qui est de terminer dans le premier trio gagnant. Mais ce n’est pas tout !
«Ce championnat africain des nations est qualificatif pour le championnat du monde 2019 au japon. Donc nous voulons nous qualifier à la coupe du monde», avoue Mamadouba Paye Camara.
La fédération espère qu’avec cet angouement, le ministère des Finances ne tardera pas cette année à mettre à disposition les ressources nécessaires afin de ne pas affecter le moral des joueuses et du staff technique.
Thierno Amadou M’Bonet Camara