C’est connu, les guinéens savent désormais par où tenir leur président et par quel procédé le faire plier en l’amenant même à revenir sur ses décisions.
La belle leçon à été donnée par Oyé Guilavogui qui a exigé et obtenu un département plus juteux que celui de l’élevage.
Les kissiens dont un des leur a été la victime collatérale de ce rétropédalage du taulier de Sékhoutoureya, exigent eux aussi, pour leur part, du Président de revenir sur sa décision.
Une façon de livrer le premier responsable du pays au spectacle absolument avilissant, cette communauté exige d’abord de leur « parent », sa démission de son nouveau poste.
Ce qui va être difficile à obtenir, à cause de l’enthousiasme avec lequel le nouveau promu, déplacé, a accueilli sa nouvelle nomination.
Mieux, ces kissiens réunis en assemblée extraordinaire le lundi 04 juin, menacent de prendre la direction de l’UFDG, donc voter désormais pour le leader de ce principal parti de l’opposition, si jamais, ont-ils précisé, le président ne fait pas ce rétropédalage hallucinant.
Depuis l’Arabie saoudite où se trouve le premier dirigeant guinéen, on imagine ce qui peut être sa grande inquiétude, lui qui est porté exclusivement sur des calculs politiques.
ML Cissé