Au lendemain de l’écroulement du vieux pont colonial de Linsan, situé à la limite géographique entre les régions de la basse-côte et celle de la moyenne-guinée, le ministre des travaux publics, M. Moustapha Naïté, s’est rendu, ce samedi 23 juin, sur les lieux, pour toucher du doigt la réalité.
« M’informer de la situation réelle tant de la voie de déviation que de l’ouvrage en souffrance, constater l’avancée des travaux de réfection et m’assurer du suivi des instructions », tels étaient les objectifs de ce déplacement du nouveau ministre des TP.
Poursuivant, il a lancé cet appel : « j’appelle encore une fois les usagers à la patience, la prudence et au respect des consignes de déviation. », plaidera-t-il.
Et d’annoncer : « la construction d’un nouveau pont sur cet axe sera pris en compte dans le cadre du projet de réalisation de la route Coyah-Mamou-Dabola. ».
Mercredi 20 juin, en fin d’après-midi, ce vieux pont de 69 ans, donc qui date de la période coloniale, s’est effondré avec un camion qui tentait d’y passer.
Il était dans un piteux état et était source de terribles bouchons des deux côtés de la localité de Linsan.
La question que tout le monde se pose, est celle de savoir, comment a-t-on laissé ce pont se dégrader à ce point, sans aucun entretien, jusqu’à ce qu’il se soit effiloché de cette manière ?
Une question qui s’adresse, bien évidemment, à la ministre sortante des TP, Mme Oumou Camara et dans une moindre mesure à ses prédécesseurs.
Demba