Après l’annonce faite par le ministre de l’Intérieur, de la protection civile et de la Sécurité, interdisant la circulation des taxis-mots à Kaloum-ville, ce vendredi, 22 juin 2018, à Conakry, 25 officiers formateurs de la police routière ont bénéficié d’une formation.
Pendant la cérémonie de lancement de cette formation, Alpha Ibrahima Keira a indiqué que cette session de formation des formateurs est lancée à un moment où la problématique de la sécurité routière demeure une préoccupation majeure qui marque l’actualité.
« En effet, il est courant d’apercevoir dans la circulation routière, des actes d’incivisme de tout genre. Les étalagistes qui ont pris d’assaut la moitié de la chaussé à bien d’endroits, les conducteurs qui roulent avec leurs engins au mépris des normes basiques de la réglementation routière, des agents de la police routière qui se livrent à des scènes d’arnaques des paisibles citoyens à ciel ouvert, les constats d’accidents ne sont presque plus faits, les fourrières ne fonctionnent presque plus, que sais-je encore ? Bref, tel est le tableau peu reluisant qui caractérise malheureusement la circulation routière dans notre pays, notamment à Conakry », regrette Alpha Ibrahima Keira.
Ensuite, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, indique qu’il est donc temps qu’un coup d’arrêt soit porté à tout cela.
« Et pour y parvenir, la formation du personnel de sécurité routière constitue entre autres approches de solution, un impératif. C’est autant dire que la présente session de formation des formateurs à laquelle Monsieur le Président de la République ainsi que le gouvernement accordent un intérêt particulier, vient à point nommé, eu égard à l’importance qu’elle revêt dans le cadre de la mise en œuvre d’un programme de formation continue du personnel de la sécurité routière », dira Alpha Ibrahima Keira.
Dans son mot de la fin, le ministre a relevé la problématique de la sécurité routière et interpelé aussi d’autres autorités publiques en l’occurrence les Ministères des Transports, des Travaux Publics, de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation. A des occasions beaucoup plus appropriées, nous les en appelons vivement à une synergie d’action a-t-il conclu.
Alhassane Djigué