Bien que reportée, la décision interdisant la circulation des taxis-motos dans le centre de Kaloum, continue de susciter des grincements de dent au sein de l’opinion publique guinéenne.
Cette décision jugée très maladroite du nouveau ministre de la sécurité et de la protection civile, est loin d’être aussi du goût des responsables politiques du parti l’Union des Forces Républicaine (UFR).
Eu égard l’impact de ce moyen de transport, sur la mobilité des usagers de la route, le deuxième vice-président du parti, a, devant les médias, ce samedi 23 juin, au siège du parti, manifesté la désapprobation de l’UFR vis-à-vis de cette décision.
« Avant de prendre cette décision, l’administration devrait beaucoup réfléchir et chercher à avoir des concertations avec les professionnels de cette activité. C’est après tout cela, qu’on devrait prendre toutes les décisions sur lesquelles on ne peut pas revenir. Moi, je crois que les taxis-motos sont utiles. Les interdire, cela ne pourrait qu’augmenter les difficultés », prévient l’honorable Ibrahima Bangoura.
Avec la défectuosité des routes, l’inexistence des moyens de transports publics et surtout les interminables bouchons à Conakry, l’applicabilité de cette décision, est plus que jamais hypothétique.
Alhassane Fofana