Abdoulaye Sow de la FESABAG fait face à des critiques acerbes venant de l’inter-centrale syndicale CNTG-USTG, pour s’être désolidarisé de la grève lancée, il y a peu.
Malgré ce feu roulant de critiques, contre vents et marées, le secrétaire général de la FESABAG, reste droit dans ses bottes.
Dans une sortie médiatique ce vendredi matin, le syndicaliste, a réaffirmé la décision de sa fédération à se désolidariser du mouvement de grève en cours.
« Cette décision de ne pas accompagner les deux centrales, dérive d’une consultation en profondeur. Nous avons démarré par le bureau exécutif, et la majorité, a estimé qu’il ne faille pas accompagner. Et près, nous avons fait une assemblée générale où il y avait l’ensemble des travailleurs du secteur financier, qui ont adhéré à cette excision. Nous avons d’abord condamné cette augmentation du prix du litre à la pompe, nous avons dans la même déclaration condamné l’arrestation d’un syndicaliste. Quelle que soit son obédience, on ne doit pas arrêter un syndicaliste. Pourquoi nous ne sommes pas solidaires cette fois-ci ? parce que nous n’y avons aucun intérêt » a-t-il martelé sur les antennes d’une radio de la place.
Toutefois, la FESABAG n’exclut pas de porter une autre revendication après celle de l’inter-centrale syndicale CNTG-USTG : « nous du secteur financier, quand les deux centrales vont finir, nous allons lancer notre grève pour négocier à notre niveau pour trouver des mesures correctives par rapport au pouvoir d’achat ».
Et le syndicaliste Abdoulaye Sow de poursuivre en ces termes « J’ai entendu un mot qui choque, c’est-à-dire que la FESABAG est une goutte d’eau dans l’océan. Nous, nous pensons que toute grève qui arrive en Guinée, nous l’avons portée, et de manière solidaire. Nous avons toujours accompagné l’inter-centrale. Mais cette fois-ci, nous n’accompagnons pas. Et ces deux centrales, ne nous ont jamais accompagné. Dans le comité de négociation il n’y a aucun du secteur, il n’y a que des fonctionnaires réunis » conclut-il.
Saidou Barry