Alors que la grève perlée reconduite par l’inter-centrale syndicale CNTG-USTG entre dans sa deuxième journée partout dans le pays, celle-ci contrairement à hier lundi où elle fut partiellement suivie à Fria, est montée d’un cran, ce mardi 10 juillet dans le Sombori, a constaté sur place le correspondant préfectoral de Mosaiqueguinee.com.
Ce matin après la commune urbaine, la préfecture et l’hôpital préfectoral, qui avaient connu une certaine paralysie du niveau de leurs activités, c’est au tour ce jour 2 de grève perlée de l’unité syndicale CNTG-USTG, du grand marché de Fria de suivre largement les consignes du mot d’ordre de grève.
Ici, tout est sinon presque fermé. Boutiques, ateliers de couture, restaurants de fortune et autres étals.
« L’augmentation du prix du carburant à dix mille francs guinéens, n’arrange personne même nous les commerçants. Depuis hier, beaucoup voulaient fermer mais ont douté. Et aujourd’hui, nous nous unanimement concertés à travers nos structures pour protester contre le prix des produits pétroliers à la pompe », nous confié un commerçant du grand marché de Fria.
À la gare routière préfectorale, même mot d’ordre. Aucun taxi n’y sort ni n’y entre. Constat d’une grève très largement suivie ce mardi dans la cité minière.
« Les consignes sont claires aucun véhicule ne sort du parc et aucun n’y entre. Nous observons et restons solidaires des syndicats ayant impulsé la grève. Nous en pâtissons tous, mais c’est le prix ou le sacrifice à payer, pour faire fléchir le gouvernement », s’est ainsi exprimé un des syndicalistes des secteurs des transporteurs et mécanique générale de la gare-routière de Fria.
En attendant que les négociations se poursuivent entre l’État et les partenaires sociaux, les citoyens de Fria, à l’instar des autres régions du pays, vivent un véritable calvaire.
De Fria, Abdoulaye GV pour Mosaiqueguinee.com