Le vice-président de l’UFDG, a livré son point de vue sur le bras de fer entre les acteurs de la société civile guinéenne, les syndicats et le gouvernement par rapport à la hausse du prix du carburant intervenue en Guinée, à la date du 1er juillet.
Sur la question, l’acteur politique ne manque d’arguments et selon lui, il reste entendu que le guinéen moyen, à cause d’une conjoncture économique difficile, ne peut faire face à cette augmentation.
« Y en a qui ne peuvent même pas avoir un repas par jour et tous les prix ont augmenté et puis, si tu prends le transport, le guinéen est presqu’à la merci des chauffeurs de taxis », réagit ce proche de Cellou Dalein Diallo, joint au téléphone par un reporter de Mosaiquegunee.com.
«On devait logiquement, poursuit Dr Fodé Oussou Fofana, le jour où on devait augmenter le prix du carburant donner les mesures d’accompagnements».
« Je ne sais pas vraiment, pourquoi, le gouvernement n’a pas essayé de discuter de cette situation avec les acteurs sociaux avant de prendre la décision. Mais, mon souhait le plus ardent est qu’il y ait une solution pour qu’au moins les populations sortent de cette situation de précarité difficile. Aujourd’hui, les gens vivent difficilement », a fait part le président du groupe parlementaire les ‘’Libéraux Démocrates’’.
Pendant ce temps, les syndicalistes qui ont émis mercredi un avis de grève générale illimitée à partir de la semaine prochaine, ont renoué le contact ce jeudi avec le gouvernement.
C’était à la faveur d’une rencontre à la primature, sous l’égide du PM Kassory Fofana et en présence du médiateur de la république, M. Mohamed Saïd Fofana.
Alhassane Djigué